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Réduction des importations de kits CKD-SKD : une mesure qui fait mal

Par Karim Nouar

Quelques jours près avoir annoncé la réduction des importations de kirs CKD-SKD servant à l’activité d’assemblage automobile, le gouvernement est passé à l’action en prenant de vitesse les professionnels concernés. Ces derniers devront se contenter d’un de seulement 2 milliards de dollars d’importation pour l’ensemble de l’année 2019, dont presque la moitié (920,86 millions dollars).

Comprendre que la plafonnement opéré par les pouvoirs publics, sans concertation avec les responsables d’usines d’assemblage, est a effet rétroactif. Dans ce sens, Renault Algérie Production (Renault & Dacia), SOVAC Algérie Production (Volkswagen, Seat, Skoda et Audi), Global Group (GMI Hyundai PL et KIA Gloviz), groupe Tahkout (Hyundai), Groupe Mazouz (Higer, Chery et Shacman), Renault Trucks Algérie, MAN, Peugeot Algérie et BAIC ont été convoqués ce jeudi pour être infomrés des modalités d’attribution des quotas d’importation de kit CKD-SKD.

Une décision qui, bien sûr, a eu de choc chez ces derniers qui voient leur plans de développement stoppés net, avec à l’horizon des licenciements massifs de leurs personnel et même des fermetures d’usines pour certains d’entre eux.

Pour rappel, durant le premier trimestre 2019, l’Algérie a importé 920,86 millions dollars de kits, en hausse de 21,41% par rapport à la même période en 2018.

En 2018, les importations de kits CKD-SKD avaient 3,73 milliards de dollars contre 2,2 milliards de dollars en 2017, soit une hausse vertigineuse de plus de 70%.